- Les façades étaient initialement peintes sur un cimentage lisse. Ce dernier a été arraché et tout a été refait dans les règles de l'art avec sous couches, armatures, etc. pour terminer par le crépis qui est également hydrofuge avec une formulation anti mousse d'origine.
- Malgré cela, on constate après peu de temps, que des zones restent plus claires à côté de zones plus grises. De près, elles sont couvertes de mousses et de lichens.
- Le rez-de-jardin parait plus propre que l'étage. Le crépis est sur des moellons de calcaire en bas et sur des briques mal cuites de mauvaise qualité en haut.
- Il y a donc une possible rétention d'eau en haut :
- soit par les pluies, mais le test d'absorption à la pipe de verre montre un crépis parfaitement imperméable et hydrofuge.
- soit par la vapeur d'eau venant de l'immeuble qui se condense derrière le crépis, malgré sa perméabilité à la vapeur d'eau (mais le cépis ne laissera pas passer les condensats !)
- On constate également que l'ensemble des murs tant au rez-de-jardin que à l'étage est plein de sels de nitrate, parfait engrais pour les organismes végétaux qui ont colonisé le crépis. De plus, les sels retiennent l'eau.
- Les mousses et les lichens ont donc tout ce qu'il faut pour prospérer :
- un environnement arboré;
- des cultures et prairies autour amendées par des engrais azotés;
- un engrais dans le mur grâce aux sels de nitrate qui ont migré dans le nouveau crépis;
- de l'eau, du soleil et des aspérités pour s'accrocher facilement, contrairement aux façades peintes des annexes qui résistent beaucoup mieux.