Voici des données climatiques issues des statistiques de L'Institut Royal Météorologique d'Uccle de 2000 à 2016. Rien qu'entre ces deux dates, on a un degré en plus.
Par contre, on devine bien que l'hiver 2010 a été très dur au point qu'il est resté dans les mémoires : presque 3 mois de gel, l'arrêt de tous les chantiers de construction, un retard considérable, etc.
Le plus gros problème à résoudre dans les années à venir sera le refroidissement des immeubles, parcs et jardin en période de canicule de plusieurs semaines
Si tout le monde ajoute des climatiseurs air-air, on va encore produire plus de CO2, mais on va surtout augmenter la température des villes. On estime que Paris est 3° plus élevé qu'à la campagne rien qu'à cause des climatiseurs.
Or, il existe plein de solutions très simples que les indigènes des pays chauds ont adoptées (et oubliées) depuis longtemps.
Mon expérience personnelle
Les ombrages extérieurs
Des arbres à feuillage caduc plantés à proximité des terrasses pour les mettre à l'ombre en été et au soleil en hiver.
Un excellent investissement : 6° en moins sur ma terrasse en été !
De même, des stores appliqués à l'extérieur des châssis augmentent considérablement le confort thermique à l'intérieur des habitations.
Allez dans le sud de la France et vous verrez encore des volets pliants partout ou à descendre.
Le refroidissement nocturne
La maison que j'ai construite en 1982 a une cage d'escalier ouverte sur le séjour et la cuisine qui sont en façade arrière, plein sud. En haut de l'escalier dans le hall et à l'étage, il y a un velux ouvert en permanence.
En été, par grosse chaleur et 24 à 25° à l'intérieur en fin de journée, il suffit que j'ouvre le velux en position pluie et une fenêtre de la cuisine.
En me réveillant le matin, j'ai 18° à l'intérieur pour commencer la journée.
© 2025 - Jean GLAUDE, ingénieur civil architecte
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